A Chéméré

Publié le

Chaque plume improvise un court texte sur un voyage dont le moyen de locomotion est tiré au sort.

Le texte ci-dessous correspond à un voyage à pied.

Pour les vacances, ses pas la mèneront de nouveau vers le sable mouillé de la côte Atlantique, à la lisière des vagues. Elle y retrouvera le grand air et les petits coquillages. Peut-être même, avec un peu de chance, les grosses huitres sauvages que son gendre sait repérer à marée basse.

Un autre jour, elle partira se promener à pieds dans les bois de Noirbreuil, par le chemin bordé de chaque côté par les étangs couverts de nénuphars ; le paradis des écrevisses et des ragondins, quand le chien Neto les laisse en paix...

A leur surface elle admirera sans doute des canards, des poules d’eau et, perché sur une souche, le beau héron noir.

Elle interrompra ses pas un moment pour mieux goûter le voyage poétique de sa promenade favorite. Quelques oiseaux ne manqueront pas de l’accompagner de loin, cachés dans les feuillages.

Dans les paddocks, à proximité, les sept chevaux et ponettes ajouteront leur présence bucolique.

Au moindre rayon de soleil, les rives des étangs dégageront un parfum léger de vase, qu’elle adore ; réminiscence ineffable de l’odeur des bords de Loire de son enfance.
Les yeux perdus dans la verdure, elle emplira ses poumons longuement, dans la pureté de ce silence  bruissant pourtant de vie.

Puis elle rentrera auprès de ceux qui lui sont chers, dans la chaleur réconfortante après la fraicheur de la saison.

Danielle.

Publié dans plume par plume

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :

Commenter cet article