A vous de jouer >>> Texte manquant

Publié le par Siplume

A vous de jouer >>> Texte manquant


Seul le début de chaque ligne d'un article a survécu.
A l'épluchure de patates ou à une déchirure malencontreuse.

A vous de reconstituer le texte que vous pouvez nous adresser par courriel : siplume@free.fr.

Découvrez dès à présent les premiers textes en plus du texte originel. Nous attendons les vôtres...

Le XXe siècle s'est déjà éloigné de nous, évitons
de prendre nos vessies pour des lanternes, car le
dualisme des idéologies
mondiales de ces temps-là présente un intérêt
cosmétique mais élude les questions fondamentales
comme l'avènement de la jeune
Elisabeth II d'Angleterre au
son des trompettes de la pompe royale, sans oublier
les cantiques
de ces âmes pieuses de l'Eglise anglicane, vernis
cosmétique sans doute inspiré par l'Eglise de Rome
plus en accord avec la Tradition grégorienne
qui évoque le monachisme médiéval.
L'exposition dédiée à cette cérémonie du couronnement a nécessité un
travail de recherche mené à
corps perdu par des universitaires pas très
sexy en réalité, pas plus que les fonctionnaires du
corps de l'Etat
(presque) totalement
obsédés par la nécessité de maintenir des relations harmonieuses entre la France et le Royaume Uni.

Annie.

Le XXè siècle permet
de prendre toute la dimension que représente le
dualisme existant entre les façons de se toiletter au niveau
mondial. L'industrie du
cosmétique et de l'hygiène
comme celle du médicament est représenté ici par
Elisabeth Arden, qui avec
son désodorisant fait l'unanimité mondiale.
Les causes de ce succès sont différentes selon la provenance
de ces composants.
La cosmétologie française est de
plus en plus recherchée. Elle est celle
qui évolue le plus en fonction de l'âge de usagers. Par exemple
l'exposition au soleil ne doit pas être un danger, et le
travail physique un risque. Le
corps couvert de crème solaire doit rendre
sexy de plus en plus. Le
corps est magnifié lorsqu'il est propre et odorant.. Celà devient
(presque) une
obsession.

Monique.

Le XXe arrondissement
de Paris est peuplé d'hommes forcenés d'indivi-
dualisme. Le
mondial de football est devenu un marché des
cosmétiques masculins avec des athlètes
comme mannequins.
Elisabeth avait décidé de quitter son mari au
son de l'appel du grand large. Elle voulait voir
les campagnes, la mer, les hauts plateaux qui ouvrent
de ces perspectives qui vous changent l'âme .
"Cosmétique" que tout cela lui dit son mari !
Plus on vous donne de libertés plus vous avez des idées
qui évoluent en folie des grandeurs.
L'exposition des footballeurs sur un calendrier est un
travail comparable à une œuvre d'art. Les
corps à corps y sont esthétiques
sexy de par leur beauté brute. Les femmes ont un
corps fait pour enfanter et non pour créer de l'art,
(presque) on pourrait penser qu'elles feraient mieux de rester à la maison affirma le mari.
Obsession bien masculine se dit Elisabeth alors qu'elle prenait ses clefs pour ouvrir sa mallette de cosmétiques.

Joëlle.

 Le XXe symposium des professionnels de la beauté vient
de prendre fin ce samedi sur une note contrastée. S'il y a été question du
dualisme entre santé et superficialité ainsi que de l'émergence de nouveaux acteurs
mondiaux, une intense polémique a éclaté entre
cosméticiens et chirurgiens, ou
comment définir la frontière esthétique.
Elisabeth Young Skin, organisatrice de la manifestation et présidente de la Mai-
son de la Mode, n'est pas étrangère au scandale de la réunion.
Les campagnes publicitaires
de ces dernières semaines qu'elle a elle-même organisées avaient déjà opposé
cosméticiens et chirurgiens, les premiers
plus en adéquation avec le souhait réel des patients
qui évolue vers le bien-être et le soin plutôt que vers des actes lourds et coûteux.
L'exposition médiatique avait mis à mal le
travail des chirurgiens qui ont défendu leur pratique et le
corps décrié de leur noble profession, laquelle repose sur le culte du
sexy, de la silhouette sculptée et du
corps parfait. Une nouvelle polémique à l'heure ou l'apparence s'érige

(presque) en totalitarisme, en une
obsession à peine couverte par l'hypocrisie de la beauté intérieure.

Sylvain.

Le XXè siècle est traversé par la guerre
de la première à la seconde. Une machine
dualiste, où l’on n’a que deux choix :
mondialisme de terreurs ou …..

Elisabeth remit ses lunettes. Elle n’arrivait pas à déchiffrer le document trouvé dans les archives de la bibliothèque de son grand père. Elle en soupçonnait l’importance. Il manquait trop de mots, de phrases, de paragraphes. Le papier défraichi garderait ses secrets. Peut-être étaient-ils terrifiants. Voulait-elle vraiment les connaitre d’ailleurs ? Une petite voix en elle, remontant de l’enfance, un souffle noir, une ombre glacée lui conseillaient de fermer la porte à ses recherches, de fuir ce qu’elle ressentait comme un piège, aux mâchoires acérées qui la broyaient comme un poussin envoyé trop tôt à l’abattoir. Un sanglot lui noua la gorge confirmant qu’elle touchait un point trop sensible. Elle sentait l’horreur en elle et tout son corps voulait la rejeter au loin. Tous ces cadavres du passé aux doigts crochus hurlaient et Elisabeth n’en pouvait plus de les entendre.

Isabelle.

 

Le XXe siècle sera celui du plaisir psychologique
de prendre un bain, c’est le triomphe d’un indivi-
dualisme jusque-là inédit. Puis vient après la Première Guerre
mondiale l’émergence des premières lignes de
cosmétiques avec des femmes entrepreneuses
comme Helena Rubinstein, Estée Lauder ou encore
Elisabeth Arden qui imposent le concept de “mai-
son de beauté”. Les bourgeoises se maquillent.
Les campagnes de publicité vantant les bienfaits
de ces produits apparaissent et popularisent les
cosmétiques, l’univers de la beauté s’affirme de
plus en plus dans la société, imposant une image
qui évolue avec les modes et ses décennies.
L’exposition s’achève sur les années 2000, avec le
travail de certains photographes actuels sur le
corps comme sujet essentiel, à l’image des clichés
sexy de Bettina Rheims. Car si de nos jours, les
corps dénudés s’exhibent désormais sans
(presque) aucun complexe, ils restent source d’une
obsession esthétique sans fin.

Texte originel d’après l'article paru sur le site A nous paris.fr à propos de l'exposition "La toilette à travers les siècles" au musée Marmottan

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