La Forêt au sol rouge de Georges Lacombe

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Les plumes choisissent un tableau au sein d'un catalogue d'art et improvisent un texte inspiré par l’œuvre sélectionnée, ici "La Forêt au sol rouge" signé Georges Lacombe.

 

Georges Lacombe (1868-1916) -
La Forêt au sol rouge, 1891 -
Huile sur toile, 71.3 x 50.5 cm
© Musée des beaux-arts de Quimper

Douleur

Terre ensanglantée de la douleur des hommes, des siècles de douleur, douleurs inapaisées de l’humanité impuissante.

De grands arbres se sont dressés, forces de la Nature puisant la vie dans ce lac de douleurs, métamorphosant les douleurs en éclats de lumière.

Les grands arbres se sont dressés pour apaiser la douleur des hommes.

Annie.

Vers le ciel

Dans la forêt, les arbres nus bien serrés les uns contre les autres pour se soutenir, s'élancent vers le ciel et la lumière du jour. Le chemin tout noir passe entre eux. Il vient de loin, et va encore plus loin.

Combien de promeneurs sont passés par là, prenant garde à ne pas fouler la neige, laissant ce tapis moelleux et glacial net de toute trace ? Même les animaux sauvages le respectent.

Entre les branches, les rayons du soleil passent comme des poussières dorées et les bras nus des arbres s'élèvent en une prière. Ils demandent en une complainte que le reste du jour et le printemps viennent enfin réchauffer ce paysage.

Monique.

Publié dans a pied d'oeuvre

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